

Mes canons, technique mixte sur tissus occultant, 2019

« Ruines blanches », mousse, mortier, plâtre, feuilles, 2019
J’ai réalisé cette série de peintures à la suite de croquis de modèles vivants dessinés à Vienne. Ce sont des collages des entremêlements de souvenirs et de dessins. Cela m’amusait d’avoir ce décalage, de savoir qu’en dessous de nous était conservé les sculptures des gypsothèques, tandis ce qu’au-dessus on dessine ces modèles qui finalement sont bien loin de nos “canons” contemporains. J’ai peint sur des sortes de bâches, qui renvoi aux couvertures déposés sur les sculptures afin de les protéger de la poussière. La structure en métal fait lieu ici de châssis pour ces peintures molles tel un squelette, une structure interne qui soutiendrait la peinture. C’est une installation qui selon l’espace peut changer de configuration. Un peu à la manière dont les plâtres des gyspothèques ne sont pas disposés, exposés de manières définitives.
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I made this series of paintings following sketche of living models drawn in Vienna. These are collages of interlinkages of memories and drawings. It amused me to have this discrepancy, to know that beneath us was preserved the sculptures of the gypsothèques, while this above which we draw these models which are ultimately far from our contemporary “canons”. I have painted on tarpaulins, which refer to on the sculptures to protect them from dust. The metal structure is used here as a frame for these soft paints like a skeleton, an internal structure that would support the painting. It is an installation that depending on the space can change of configuration. A little to the manner in which the plasters of the gyspotheks are not laid out, exhibited by definitive ways.


Mes canons, technique mixte sur tissus occultant, 2019